Et surtout, bonne santé !
Qui n’a pas dit à minuit le jour de l’an : « Bonne et heureuse année et surtout, bonne santé ! » ? Ou alors parfois vous pouvez entendre une personne vous dire : « le principal, c’est d’être en bonne santé ! ».
Mais que faire lorsque votre santé s’est fortement dégradée, que votre douleur devient chronique, que vous vivez un handicap au quotidien ? Bref, que vous traversez à période douloureuse et qui dure dans le temps.
N’avez-vous pas remarqué qu’une sorte frontière prend forme ?
Il y a la personne en bonne santé et la personne en mauvaise santé ! Un peu comme le sketch des Inconnus.
Le double effet Kiss Cool
En plus de la souffrance vécue par notre maladie, nos symptômes, cette sensation peut créer une sorte de culpabilité. La culpabilité d’être « exclu » du groupe, la culpabilité de ne pas arriver à s’en sortir, la culpabilité de ne plus être « performant »… La liste est longue.
Et bien entendu, nous pouvons être « incompris » par notre entourage (famille, proches, professionnels…). Pire, nous pouvons passer pour un hypocondriaque devant un professionnel de santé.
C’est la double dose !
Le cercle vicieux
En plus de notre souffrance du moment, nous pouvons vivre une grande injustice, une grande colère, celle de ne plus être parfait, de ne plus être à la hauteur, de ne plus être celle ou celui d’avant…
Si en plus vous êtes un perfectionniste, l’effet peut être encore plus dévastateur. Un cercle vicieux s’installe.
- Je suis malade et je souffre,
- La médecine conventionnelle ne peut pas vraiment m’aider,
- Mon entourage ne comprend pas ma douleur,
- Ma fatigue et mes symptômes augmentent,
- Je suis frustré et en colère,
- Mon corps et mon esprit se contractent en permanence,
- Pourquoi moi,
- (…)
Plus la boucle se répète, plus elle devient dure à vivre…
La graine de la peur
La pleine conscience nous apprend que nous avons toutes et tous en nous une graine de la peur et que la plupart d’entre nous la refoule et l’enferme dans nos abysses.
Pour bien identifier et examiner cette graine de la peur, le bouddhisme nous apprend à pratiquer les cinq Remémorations*.
- Il est dans la nature de vieillir. Je ne peux échapper à la vieillesse.
- Il est dans ma nature d’être malade. Je ne peux échapper à la maladie.
- Il est dans ma nature de mourir. Je ne peux échapper à la mort.
- Tout ce qui m’est cher et tous ceux que j’aime, j’en serai séparé un jour. Je ne peux échapper au fait d’être un jour séparé d’eux. Je ne peux rien garder. Je suis venu ici les mains vides et je repartirai les mains vides.
- J’hérite du fruit des actions de mon corps, de mes paroles et pensées. C’est la seule chose que je puisse emmener avec moi.
* Thich Nhat Hanh – Prendre soin de l’enfant intérieur
Apprendre à s’observer
La peur peut véritablement se transformer en colère. La colère est un feu qui nous consume de l’intérieur (attention, elle est utile dans certaines situations).
Prendre conscience de notre colère peut nous emmener à prendre conscience de notre peur profonde. Nous avons alors le choix de prendre soin de notre souffrance ou de continuer à péter des câbles.
Bien entendu, selon nos actions, les résultats ne seront pas les mêmes.
Enfin pour conclure cet article, toute personne vie les cinq Remémorations du Bouddhisme. Les deux mondes, sont en réalité un seul et même monde.
Prenez soin de vous !





